Naviguer dans le monde de la recherche d'emploi peut s'avérer complexe, mais des opportunités existent pour transformer cette période en un tremplin vers de nouvelles compétences et un avenir professionnel plus serein. France Travail (anciennement Pôle emploi) se positionne comme un allié de taille en proposant une panoplie de formations professionnelles. L'aspect le plus attrayant ? Beaucoup de ces formations sont non seulement gratuites, mais peuvent également être rémunérées. Cet article se propose de décortiquer en profondeur ces dispositifs, vous offrant un guide complet pour saisir ces chances et booster votre carrière.
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L'accès à la formation professionnelle est un levier crucial pour quiconque souhaite améliorer son employabilité, envisager une reconversion ou simplement mettre à jour ses compétences dans un marché du travail en constante évolution. France Travail joue un rôle central en facilitant cet accès grâce à divers dispositifs. Ce guide a pour ambition de vous éclairer sur les options de formation qui non seulement ne vous coûteront rien en frais pédagogiques, mais qui pourraient aussi vous permettre de percevoir une rémunération. Il est essentiel de comprendre que cette rémunération, lorsqu'elle est effective, vient s'ajouter à la gratuité de la formation et ne se substitue pas à la prise en charge des coûts d'apprentissage. Cette double aide vise à éliminer les barrières financières, notamment la peur d'une baisse de revenus, qui pourraient freiner votre engagement dans un parcours qualifiant.
L'engagement de France Travail dans le développement des compétences des demandeurs d'emploi s'inscrit dans une politique active de l'emploi. L'organisme accompagne les individus vers une meilleure qualification et une insertion professionnelle durable, notamment par le financement de formations adaptées aux besoins changeants du marché. La prise en charge des frais par France Travail ou ses partenaires, comme les Conseils Régionaux, allège significativement le fardeau financier pour le demandeur d'emploi. Cette stratégie de gratuité et de rémunération potentielle n'est pas anodine; elle reflète une volonté des pouvoirs publics de considérer l'investissement dans le capital humain comme une priorité, nécessitant des incitations financières directes pour encourager et soutenir cet effort, surtout pour les plus vulnérables.
Le concept de gratuité des formations pour les demandeurs d'emploi s'appuie sur des mécanismes de financement bien huilés qui couvrent l'intégralité des coûts pédagogiques, vous évitant ainsi toute dépense directe. Plusieurs dispositifs illustrent ce principe fondamental.
L'Action de Formation Conventionnée (AFC) par France Travail est un pilier de cette gratuité. Concrètement, France Travail achète des places de formation auprès d'organismes spécialisés, garantissant ainsi aucun reste à charge pour vous. Accessibles à tous les demandeurs d'emploi, indemnisés ou non, les AFC ont pour but de développer des compétences qui répondent directement aux besoins de recrutement des entreprises. Ces formations peuvent être certifiantes, qualifiantes, professionnalisantes, ou même préqualifiantes et de remise à niveau, avec une offre ajustée aux besoins de chaque région.
Le Programme Régional de Formation (PRF) est une autre voie majeure vers la gratuité. Géré par les Conseils Régionaux, le PRF finance des actions de formation collectives. Ces formations sont ouvertes aux personnes en recherche d'emploi, qu'elles soient inscrites ou non à France Travail, et leur permettent d'acquérir une qualification ou des compétences supplémentaires sans frais pédagogiques. Le PRF se distingue par son ancrage territorial fort, les formations étant définies selon les besoins en compétences identifiés localement.
D'autres acteurs, tels que les Opérateurs de Compétences (OPCO), peuvent également proposer des formations collectives gratuites. La Préparation Opérationnelle à l'Emploi Collective (POEC) en est un exemple concret, formant plusieurs demandeurs d'emploi aux métiers qui recrutent activement.
Il est crucial de noter que l'accès à ces formations financées est souvent conditionné par leur intégration dans votre Projet Personnalisé d'Accès à l'Emploi (PPAE) ou, selon les nouvelles dispositions, votre Contrat d'Engagement. Ce document, co-construit avec votre conseiller France Travail, définit votre stratégie de retour à l'emploi, incluant les besoins en formation. La validation de votre projet de formation par votre conseiller est donc une étape incontournable. Cette conditionnalité n'est pas une contrainte, mais un outil stratégique pour vous orienter vers des parcours pertinents et en phase avec les réalités du marché. Une collaboration étroite avec votre conseiller est donc la clé pour maximiser vos chances de bénéficier d'une prise en charge.
Franchir le cap de la gratuité, c'est bien. Mais savoir que l'on peut également percevoir une rémunération pendant sa formation, c'est encore mieux ! De nombreux dispositifs permettent aux demandeurs d'emploi de bénéficier de cet avantage supplémentaire. Il est fondamental de le répéter : cette rémunération s'ajoute à la gratuité de la formation. Vous ne payez pas votre formation et, en parallèle, vous touchez un revenu pour subvenir à vos besoins. Certaines formations sont d'ailleurs explicitement décrites comme "entièrement gratuites et rémunérées".
Plusieurs allocations peuvent être mobilisées, en dehors du cadre de l'alternance que nous aborderons plus tard.
Si vous bénéficiez de l'Allocation d'Aide au Retour à l'Emploi (ARE) au moment où vous débutez une formation, l'AREF prend le relais. Le principe est simple : vous continuez de percevoir votre ARE pendant toute la durée de la formation, au même montant que votre ARE de base. Pour en bénéficier, la formation doit être validée dans le cadre de votre PPAE (ou financée en partie ou totalement par votre Compte Personnel de Formation - CPF) et durer au minimum 40 heures. L'AREF assure ainsi une sécurité financière et une continuité de revenus. Le montant minimal de l'AREF peut être de 20,54 € par jour dans certains contextes spécifiques comme l'Action de Formation Préalable au Recrutement (AFPR).
La RFF intervient comme un filet de sécurité pour les demandeurs d'emploi qui arrivent au terme de leurs droits à l'ARE alors qu'ils sont engagés dans une formation agréée par France Travail et jugée nécessaire à leur reclassement. La RFF permet de terminer sa formation sans interruption de revenus. Son montant mensuel était de 769,49 € et elle peut être versée dans la limite d'une durée de 3 ans (en cumulant ARE et RFF). C'est un dispositif crucial pour éviter les abandons de formation dus à des difficultés financières.
La RFPE s'adresse aux demandeurs d'emploi qui ne sont pas (ou plus) indemnisés au titre de l'ARE et qui suivent une formation agréée par France Travail. Pour être éligible, il faut être inscrit comme demandeur d'emploi, suivre une formation agréée et ne pas percevoir l'ARE le jour de l'inscription en formation. Les montants de la RFPE varient considérablement selon votre situation (âge, expérience professionnelle):
La RFPE est donc un dispositif clé, ouvrant l'accès à une formation rémunérée à ceux qui n'auraient pas d'autre soutien financier. Ces différentes allocations (AREF, RFF, RFPE) ne sont pas interchangeables et répondent à des logiques distinctes. Leur complexité apparente souligne l'importance d'un accompagnement personnalisé par votre conseiller France Travail pour identifier l'aide à laquelle vous pouvez prétendre.
L'alternance est une formule particulièrement séduisante car elle fusionne l'apprentissage théorique en centre de formation avec une expérience pratique en entreprise. Le point fondamental ? L'alternance repose sur un contrat de travail, ce qui signifie que vous percevez un salaire. Les coûts pédagogiques sont pris en charge (généralement par les OPCO), rendant la formation gratuite pour vous, tout en vous assurant une rémunération mensuelle. C'est un système "gagnant-gagnant". Deux principaux contrats structurent cette voie : le contrat d'apprentissage et le contrat de professionnalisation.
Principalement destiné aux jeunes de 16 à 29 ans révolus (avec des dérogations possibles), son objectif est l'acquisition d'une qualification professionnelle reconnue, sanctionnée par un diplôme d'État ou un titre professionnel enregistré au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles). L'apprenti alterne entre enseignement en Centre de Formation d'Apprentis (CFA) et travail en entreprise sous la tutelle d'un maître d'apprentissage.
La rémunération est un pourcentage du SMIC (ou du salaire minimum conventionnel pour les 26 ans et plus, s'il est supérieur), variant selon l'âge et l'année de formation. Par exemple, un apprenti de 18 à 20 ans touchera 43% du SMIC en 1ère année, 51% en 2ème, et 67% en 3ème. Pour les 26 ans et plus, c'est 100% du SMIC (ou SMC). Les avantages sont nombreux : statut de salarié, exonération d'impôt sur le revenu (dans la limite du SMIC annuel), exonération de cotisations salariales (sous conditions), et aide au permis de conduire.
Ce contrat s'adresse à un public plus large : jeunes de 16 à 25 ans, demandeurs d'emploi de 26 ans et plus, bénéficiaires de certains minima sociaux (RSA, ASS, AAH), ou anciens bénéficiaires d'un Contrat Unique d'Insertion (CUI). L'objectif est d'acquérir une qualification reconnue (diplôme, titre RNCP, CQP de branche). Il peut prendre la forme d'un CDD ou d'un CDI avec une action de professionnalisation.
La rémunération minimale est aussi un pourcentage du SMIC, ou de 85% du SMC pour les 26 ans et plus si plus favorable, et varie selon l'âge et le niveau de formation initial. Par exemple, un bénéficiaire de moins de 21 ans avec un niveau inférieur au Bac Pro touchera au moins 55% du SMIC, tandis qu'une personne de 26 ans et plus percevra au moins 100% du SMIC (ou 85% du SMC).
Les OPCO (Opérateurs de Compétences) jouent un rôle crucial en finançant les coûts de formation de ces deux contrats, assurant ainsi la gratuité pour l'alternant et l'entreprise. L'alternance est donc un modèle d'intégration professionnelle qualifiant et rémunérateur, avec des logiques légèrement différentes entre l'apprentissage (plus axé formation initiale des jeunes) et la professionnalisation (plus flexible et visant souvent une adaptation rapide des compétences ou une réinsertion). Le choix du contrat dépendra de votre profil et de votre projet.
Au-delà de l'alternance, d'autres mécanismes spécifiques permettent de se former gratuitement tout en étant indemnisé, souvent pour répondre à des besoins précis du marché ou à des situations particulières.
La POEI est une aide précieuse pour combler l'écart entre vos compétences et celles requises pour un poste spécifique offert par une entreprise prête à vous recruter. La formation, d'une durée maximale de 400 heures, se déroule avant l'embauche effective (CDD d'au moins 12 mois, contrat de professionnalisation d'au moins 12 mois, contrat d'apprentissage, ou CDI). Durant la POEI, vous avez le statut de stagiaire de la formation professionnelle. Si vous perceviez l'ARE, vous bénéficiez de l'AREF. Sinon, vous pouvez percevoir la RFPE ou être rémunéré par l'Agence de Services et de Paiements (ASP). Les coûts de formation sont pris en charge par France Travail, parfois avec un cofinancement de l'OPCO de l'entreprise. C'est un outil très ciblé avec une embauche quasi-assurée à la clé.
Similaire à la POEI dans son objectif, la POEC s'adresse à un groupe de demandeurs d'emploi pour des postes où des besoins de recrutement ont été identifiés. Ces actions collectives sont souvent initiées par les branches professionnelles ou les OPCO pour répondre à des difficultés de recrutement sur des métiers spécifiques dans un territoire donné. L'indemnisation des stagiaires suit la même logique que pour la POEI (AREF si bénéficiaires de l'ARE, sinon RFPE ou ASP) et les frais de formation sont intégralement pris en charge. La POEC mutualise les efforts pour des secteurs en tension.
L'AIF est une aide financière mobilisée par France Travail pour couvrir, en totalité ou en partie, les frais pédagogiques d'une formation lorsque les autres dispositifs (collectifs, CPF) ne suffisent pas. Elle intervient pour des projets individuels, validés par votre conseiller et inscrits dans votre PPAE, visant un retour rapide et durable à l'emploi. L'AIF finance les coûts de formation, elle n'est pas une rémunération en soi. Pendant une formation financée par l'AIF, votre rémunération dépendra de votre situation (AREF, RFF ou RFPE). L'AIF est donc un levier crucial pour concrétiser des projets spécifiques.
Ces dispositifs illustrent la flexibilité du système pour ajuster les compétences aux besoins du marché. La POEI et la POEC sont explicitement conçues pour une embauche identifiée, tandis que l'AIF offre une marge pour des parcours plus individualisés. Dans tous les cas, la gratuité est assurée et une indemnisation est prévue.
Pour y voir plus clair, voici un tableau synthétisant les caractéristiques des principales allocations et rémunérations de formation, hors alternance. Ces montants sont indicatifs et peuvent évoluer. Il est impératif de vérifier les conditions exactes et les montants en vigueur auprès de votre conseiller France Travail.
Nom de l'aide | Public Cible Principal | Conditions Clés d'Attribution | Montant/Mode de Calcul (Indicatif) | Cumul possible avec le RSA |
---|---|---|---|---|
Aide au Retour à l'Emploi Formation (AREF) | Demandeurs d'emploi bénéficiaires de l'ARE | Formation validée PPAE/CPF, durée >= 40h | Égal au montant de l'ARE de base. Min 20,54 €/jour (certains cas) | Le RSA est différentiel, l'AREF est prise en compte |
Rémunération de Fin de Formation (RFF) | Demandeurs d'emploi en fin de droits ARE pendant formation | Formation agréée France Travail, droits ARE épuisés pendant | 769,49 €/mois. Limite 3 ans (ARE+RFF) | Oui, sous conditions (RSA peut être réduit) |
Rémunération des Formations de France Travail (RFPE) | Demandeurs d'emploi non indemnisés par l'ARE (ou plus) | Inscrit à France Travail, formation agréée, pas d'ARE à l'entrée | Variable: 220,92 € à 2 134,61 €/mois (selon âge, expérience, etc.) | Oui, sous conditions (RSA peut être réduit ou supprimé) |
Il existe également un tableau détaillé pour les montants de la RFPE selon différentes situations pour les formations à temps plein (les montants sont bruts mensuels indicatifs et susceptibles d'évoluer, et sont calculés au prorata pour les stages à temps partiel de moins de 30 heures/semaine):
Situation du Demandeur d'Emploi à l'entrée en formation | Montant Mensuel Brut Indicatif de la RFPE |
---|---|
N'a jamais travaillé, 16 à 18 ans | 220,92 € |
N'a jamais travaillé, 18 à 25 ans | 552,29 € |
N'a jamais travaillé, plus de 25 ans | 756,63 € |
A travaillé antérieurement mais ne remplit pas les conditions pour une RFPE majorée (ex: < 6 mois ou 910h sur 12 derniers mois) | 756,63 € |
A travaillé antérieurement et remplit les conditions pour une RFPE majorée (ex: >= 12 mois d'activité salariée sur 24 mois) | Entre 756,63 € et 2 134,61 € |
Mère de famille avec au moins 3 enfants (si plus favorable) | 756,63 € |
Le système de formation professionnelle financée et rémunérée est conçu pour être inclusif et s'adapter à une mosaïque de situations individuelles. Des dispositions spécifiques et des aides complémentaires sont là pour répondre aux besoins de certains publics ou pour lever des obstacles particuliers.
Même sans avoir cotisé à l'assurance chômage ou sans expérience significative, l'accès à des formations gratuites et rémunérées est possible. La RFPE est spécifiquement conçue pour ce public, avec des montants mensuels bruts indicatifs pour une formation à temps plein variant de 220,92 € (16-18 ans) à 756,63 € (plus de 25 ans) pour ceux n'ayant jamais travaillé. De plus, toute personne d'au moins 16 ans, même sans avoir jamais travaillé, peut créer son Compte Personnel de Formation (CPF), initialement à 0€, mais qui peut être abondé par France Travail ou d'autres financeurs.
Les bénéficiaires du RSA ont le même droit à la formation que les autres demandeurs d'emploi. Des dispositifs comme le Plan Local pour l'Insertion et l'Emploi (PLIE), le Programme Régional de Formation Professionnelle (PRFP) ou l'AIF leur sont accessibles.
Concernant le soutien financier:
L'engagement dans une formation doit s'inscrire dans le Contrat d'Engagement Réciproque (CER) ou les nouvelles obligations liées à la réforme du RSA, qui peuvent inclure des heures d'activité favorisant l'insertion, dont la formation.
Le CPF est un droit universel qui vous suit tout au long de votre vie active dès 16 ans (ou 15 ans pour un apprenti). Il est alimenté en euros pour les salariés et reste mobilisable en période de chômage (bien qu'il ne soit pas alimenté durant cette période). Vous pouvez utiliser vos droits CPF pour financer une formation éligible. Si vos droits sont insuffisants, France Travail peut accorder un abondement (financement complémentaire). Pendant une formation financée via le CPF et validée dans le PPAE, les bénéficiaires de l'ARE perçoivent l'AREF, la RFF peut prendre le relais en fin de droits ARE, et les non-bénéficiaires de l'ARE peuvent prétendre à la RFPE. Le CPF, combiné aux abondements et aux rémunérations, est un outil puissant pour votre autonomie.
Suivre une formation peut engendrer des frais de déplacement, de repas ou d'hébergement, surtout si le lieu est éloigné. France Travail peut accorder des aides à la mobilité pour prendre en charge une partie de ces frais (par exemple, si la formation est à plus de 60 km aller-retour ou 20 km en Outre-Mer, sous conditions). Ces aides sont cruciales pour rendre accessibles des formations qui resteraient sinon hors de portée. D'autres aides, comme l'Aide à la Garde d'Enfant pour parent isolé (AGEPI), peuvent aussi faciliter l'entrée en formation.
Cette diversité d'aides témoigne d'une volonté d'adapter le soutien à chaque profil et contrainte, rendant le système inclusif mais aussi complexe, d'où le rôle primordial de votre conseiller France Travail.
S'engager sur la voie d'une formation financée et rémunérée demande une approche méthodique et une bonne dose d'initiative personnelle. Voici les étapes clés et quelques astuces pour mettre toutes les chances de votre côté.
Avant toute chose, prenez le temps de l'introspection : évaluez vos compétences, vos envies, mais aussi les réalités du marché du travail et les secteurs qui recrutent. Votre conseiller France Travail est votre interlocuteur privilégié dans cette phase. Il vous aidera à formaliser votre projet, à vérifier sa pertinence et à l'inscrire dans votre PPAE ou Contrat d'Engagement. Cette validation est souvent indispensable pour accéder aux financements. Une collaboration transparente est donc fondamentale.
Plusieurs outils sont à votre disposition:
Explorez toutes ces pistes pour dénicher la perle rare.
Une fois la formation identifiée, la constitution du dossier est une étape administrative cruciale. Les documents fréquemment requis incluent:
Soignez ce dossier et faites-le valider par votre conseiller avant toute soumission.
Pour maximiser vos chances d'emploi post-formation, ciblez les secteurs qui recrutent et les métiers dits "en tension". France Travail propose de nombreuses formations à distance, gratuites et rémunérées, dans des domaines porteurs comme le numérique (développeur web), le bâtiment (électricien), les métiers de bouche (boulanger), l'éducation et le soin (garde d'enfants), le commerce, la comptabilité, etc.. En alternance, le commerce, le soutien aux entreprises et l'industrie sont des secteurs clés. Des listes de métiers en tension sont publiées régulièrement (technicien informatique, agent d'entretien, aide-soignant, électricien, couvreur, plombier, etc.). Aligner votre formation sur ces besoins est un gage d'employabilité, et France Travail priorise d'ailleurs ses financements collectifs vers ces secteurs.
Votre parcours implique autonomie et initiative, mais vous êtes soutenu par votre conseiller. Le système encourage l'initiative individuelle tout en la guidant vers des choix stratégiques pour un retour à l'emploi efficace. Aligner projet personnel et besoins du marché, en collaborant avec votre conseiller, est la clé du succès.
L'accès à des formations professionnelles gratuites et, bien souvent, rémunérées, constitue une opportunité majeure pour les demandeurs d'emploi en France. Les dispositifs mis en place par France Travail et ses partenaires ont pour but de lever les barrières financières et d'offrir un soutien concret pendant cette période de montée en compétences. Les avantages sont clairs : acquisition de nouvelles qualifications, spécialisation, et surtout, une employabilité accrue face aux exigences du marché actuel. La sécurisation financière via les allocations (AREF, RFF, RFPE) ou le salaire en alternance est un élément déterminant qui permet de se consacrer pleinement à sa formation. Des mécanismes comme la POEI, la POEC, ou l'AIF offrent une flexibilité appréciable, tandis que le CPF renforce votre autonomie.
Ce système est un investissement partagé : la collectivité mobilise des ressources importantes, et en retour, le demandeur d'emploi s'engage activement (projet cohérent, assiduité, démarches actives). Le succès repose sur une co-construction. Il ne s'agit pas de simples "aides", mais de véritables leviers d'investissement dans le capital humain, bénéfiques tant pour l'individu que pour la société.
N'hésitez donc pas : rapprochez-vous de votre conseiller France Travail pour explorer activement ces possibilités. Considérez la formation non comme une contrainte, mais comme un investissement stratégique pour votre avenir. Vous pouvez ainsi transformer une période de transition en une véritable opportunité de développement et d'accès à un emploi durable et qualifié.
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Les réponses aux questions fréquemment posées sur la formation rémunérée professionnelle. .
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